Nathalie - France

Extrait de la revue Lumières dans la Nuit, n° 349 ( janvier/février 1998)

Nathalie, un enlèvement de rêve

Jean-Louis Lagneau (du GEIPIS) nous expose ici un cas hors du commun, à ranger dans la délicate catégorie des abductions. Lorsqu'une affaire de cette sorte se produit aux États-Unis, elle est généralement prise au sérieux. Pourquoi faudrait-il qu'en France les « expériences » de ce genre restent éternellement ignorées ? Cette affaire n'est rien d'autre que le prolongement d'observations que nous avons signalées dans LDLN 346 (pp.19, 21 et 33), et qui se sont produites l'été dernier dans la région de Fontenay-Trésigny, en Seine-et-Marne. Tout cela a commencé le 5 juin 1997, par un curieux cas de « parasitage de skytracer » accompagné d'effets sur un témoin. Ce témoin, nous l'avions désigné par un pseudonyme, « Nathalie ». Nous étions loin d'imaginer quelle étrange tournure son aventure allait prendre...

En France, l'ufologie est régie par une frilosité que l'on ne connaît pas dans la plupart des autres pays. Face aux différents témoignages (directs ou obtenus par régression) que nous avons pu recueillir dans cette affaire, rien ne nous permet d'affirmer que le phénomène (que je nommerai enlèvement) ait une existence réelle. Nous pouvons seulement constater qu'il existe des personnes qui expriment une angoisse, un malaise, face à une expérience dont la nature n'est pas claire.

Il est troublant de constater que les faits rapportés par nos « enlevés » sont très souvent concordants ; il est troublant, également, de s'apercevoir que les différents « acteurs », alors même qu'ils n'ont aucune connaissance ufologique, évoquent des éléments connus et enregistrés par les ufologues, malgré tout ce qui sépare les différents témoignages. Ce qui est plus troublant encore, c'est le fait que nos enlevés puissent se souvenir de tant de détails sur les expériences qu'ils ont vécues, sans même que l'on ait besoin d'utiliser l'hypnose.

L'hypnose, ou une autre forme de régression, peut s'avérer nécessaire lorsqu'il existe encore des zones d'ombres ou lorsque notre témoin demande à aller beaucoup plus loin dans sa recherche des éléments manquants. Il est clair qu'à partir de l'instant où un ufologue, un groupe ou un thérapeute accepte de prendre en charge cette personne et donc l'étude de l'incident, un suivi de la victime (je préfère le terme de victime à celui de contacté) sera nécessaire, car des facteurs traumatisants peuvent apparaître à tout instant. Nous avons face à nous des victimes d'un phénomène encore très mal défini, et dont nous ne connaissons pas la nature exacte. On pourra toujours constater, à travers différents récits, que l'attitude des ravisseurs semble souvent osciller entre compassion, amour, protection, apport d'une connaissance d'ordre spirituel, etc. Mais on pourra aussi se poser la question du pourquoi, puisque l'ensemble du dossier suggère la pose d'implants dans le corps de victimes enlevées contre leur gré, de possibles manipulations génétiques, et l'effrayante perspective de la création d'hybrides.

Cette affaire a été étudiée par le G.E.I.P.I.S et Vincent Michel (1) à qui nous avons fait appel. Elle débuta le jeudi 5 juin 1997 sur la commune de La Houssaye en Brie, vers 2 ou 3 heures du matin. Nathalie X et M. Y étaient assis dans le véhicule de ce dernier, lorsque Nathalie aperçut dans le ciel un phénomène étrange ressemblant à « une roue mais sans les contours ». Il y avait environ 12 lumières qui constituaient cet ensemble, et cela éclairait comme des phares, cela tournait dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Les témoins observèrent le phénomène pendant près de deux heures, sans pouvoir prévenir leurs collègues qui se trouvaient non loin de là. Ils avaient l'impression d'être cloués à leurs sièges. Au bout de deux heures, ils partirent dormir, alors que le phénomène était toujours présent.

Cette observation pourrait paraître au premier abord fort banal. Néanmoins, il est intéressant de remarquer certains détails :

  • Le temps d'observation de plus de deux heures.
  • la sensation d'être cloués aux fauteuils du véhicule.
  • L'envie d'avertir les autres sans pouvoir le faire.
  • Les deux témoins vont dormir alors que le phénomène est toujours présent, et n'avertissent personne en passant.

L'enquête a pu démontrer qu'ii ne s'agissait pas d'un sky tracer (Ce point nous a été confirmé par Jocelyn Morel), ni d'un phénomène naturel. De plus, une régression a pu être organisée, concernant le « trou » de deux heures. Une dizaine de jours plus tard, une nouvelle observation eut lieu : elle concerne 5 témoins en plus de Nathalie, et se déroula à Fontenay-Trésigny (Seine et Marne).

Cette deuxième observation nous fut communiquée par diverses sources, dont les témoins directs, avec lesquels nous avons pu discuter de leurs différentes expériences. Ce qui est remarquable dans cette enquête, c'est que, malgré des sites d'observation légèrement différents (distants de deux cent mètres à vol d'oiseau), les témoins sont d'accord sur la forme du phénomène observé, et celui-ci correspond à l'ovni vu le jeudi 05 juin 1997.

Alors que D. et C. sont sur leur balcon situé au premier étage d'un immeuble, ils aperçoivent un phénomène lumineux qui passe au-dessus des HLM.

K., qui se trouve dans son jardin, les entend et les voit faire des appels avec une lampe torche vers l'objet. Se rappelant que Nathalie s'intéresse aux OVNI depuis son observation du 5 juin, il court l'avertir. Nathalie, suivie de G., son compagnon, et de K., sortent de l'immeuble afin d'apercevoir l'ovni et regardent dans la direction désignée par K. Ils n'observent absolument rien, Nathalie recherche l'ovni et l'aperçoit à sa verticale: l'objet lui paraît très bas, et elle s'exclame : « c'est le même que j'ai vu à La Houssaye ! ».

L'ovni se dirige vers des pavillons situés au bout de la rue et s'immobilise au-dessus d'eux. G. et K. n'assistent pas aux différentes phases du phénomène, car tout cela ne les intéresse guère. Les lumières se mettent à tourner très rapidement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pour ne former plus qu'un cercle lumineux se déplaçant de la droite vers la gauche et vice versa ceci durant près d'une heure. Puis, en l'espace de cinq secondes environ, les lumières se rassemblent vers le centre, le phénomène devient diffus, ne formant plus qu'un trait de lumière, puis part vers la gauche en direction de Rozay-en-Brie.

Pour nous, il est assez remarquable que le phénomène se soit produit une seconde fois, et que Nathalie ait pu de nouveau l'observer. De plus, nous avons là une observation qui dure une heure environ, et le témoin principal a ressenti des impressions : elle nous a confié : « j'ai eu le sentiment que le phénomène était en colère, comme s'il ne trouvait pas ce qu'il cherchait. » Quelque temps plus tard, Nathalie a fait des cauchemars, qui n'ont apparemment aucun caractère néfaste, et qui conduisent à l'hypothèse d'un possible enlèvement, ou tout au moins d'un missing time à un moment ou un autre des différentes observations.

Les événements se sont ensuite précipités pour aboutir à ce que Nathalie a décrit comme un rêve. Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1997, elle subit en effet ce que nous nommons un scénario de rapt. Nous la rencontrons le dimanche 9 novembre, et elle nous raconte :

«Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 0h30 je rentre de chez ma sœur en regardant le ciel. Arrivée chez moi, je prépare le caméscope, car j'ai l'impression qu'il va se produire une chose importante. Je m'endors sur le canapé, et vers une heure, ma soeur rentre dans l'appartement (dont elle a la clé) et vient me réveiller...

(Ce fait a été vérifié auprès de sa sœur, qui se souvient très bien des évènements).

Elle m'explique qu'il y a des lumières dans le ciel. Je n'arrive pas à me réveiller : je me sens lourde... Je pense qu'il me faut filmer ces lumières, mais je ne peux pas me lever de mon canapé. Ma sœur part rejoindre K., afin d'observer le phénomène. Je me sens lourde et je m'endors en très peu de temps... »

A son réveil elle constate qu'au magnétoscope il est 3h38. Elle quitte le canapé, et va se coucher dans son lit.

Lorsqu'elle s'éveille, elle se rappelle avoir vu une pièce très sombre lui paraissant ronde. Elle avait l'impression d'être assise sur une chaise, et qu'il y avait quatre ombres devant elle, floues, blanchâtres, faiblement lumineuses, d'une hauteur de deux mètres environ.

« J'ai eu l'impression que je refusais le contact, comme si j'avais la sensation que quelque chose de désagréable allait se produire. L'ombre qui était sur ma gauche s'approchait lentement de moi, et pour l'éviter, je reculais ma tête vers la droite. C'était le seul mouvement que je pouvais faire. Il tenait dans une espèce de pince à épiler un objet carré d'environ 4 cm sur 4 cm. Ce carré était de couleur entre cuivre et bronze, mais il ne brillait pas. Je ne voulais pas qu'il m'enfonce cet objet, mais malgré tout, il réussit à mettre quelque chose dans mon cou, du côté gauche. »

(Nous avons pu constater la présence d'une trace du coté gauche, dès le dimanche 9 en début d'après-midi ; Trois heures plus tard, elle n'était presque plus visible.)

« Je n'ai ressenti aucune douleur ni sensation de froid. Pendant toute cette opération, j'à eu l'étrange sentiment d'un contact télépathique entre eux et moi. Des contacts du genre « laisse toi faire » ! De plus, les ombres se regardaient mutuellement, comme si il y avait dialogue entre elles. Je me suis réveillée après qu'il m'ait enfoncé cette chose dans le cou... »

Lorsque Nathalie nous fit part de ce rêve, nous ne savions pas trop à quoi nous avions affaire. Ayant suivi cette histoire depuis le début à travers les différents témoignages, nous savions que les incidents du début (en juin) était incontestablement réels, mais nos connaissances dans le domaine des enlèvements étaient plutôt restreintes. Nous avons donc contacté Joël Mesnard, qui nous conseilla d'entrer en relation avec Vincent Michel, susceptible de nous aider dans cette affaire.

Vincent Michel nous proposa de pratiquer une régression sur Nathalie, et après accord de celle-ci, un rendez vous fut pris pour le 14 novembre.

Au cours de ce premier contact téléphonique, Vincent Michel nous avait expliqué la technique qu'il allait utiliser sur Nathalie, puis il m'avait brièvement interrogé sur le contenu de son « rêve ».

La première rencontre eut lieu le vendredi 14 novembre 1997, soit moins de sept jours après l'événement. Différents éléments ressortirent de cette première séance. Le « scénario » dans son ensemble était conforme à ce que Nathalie avait pu nous dire jusque là. Néanmoins, nous apprîmes les points suivants :

  • L'être placé à gauche de Nathalie lui fait parvenir des pensées du genre « ce n'est rien, ne t'inquiète pas », mais Nathalie ne souhaite pas recevoir l'implant.
  • Nathalie dira qu'elle leur parle (par télépathie) et qu'elle les comprend.
  • Ils veulent absolument introduire la « puce » dans son corps.
  • Lorsque sa sœur est venue pour la réveiller, Nathalie a revu les lumières tournantes « dans sa tête ».
  • C'est pour la surveiller qu'ils lui mettent la « puce ». Ils attendent quelque chose d'elle.
  • Il y a une tache noire sur le carré marron, comme s'il était sale. Pour elle, c'est « une puce ».
  • Elle ne porte plus ses vêtements, mais une blouse blanche comme lorsque l'on subit une opération chirurgicale, blouse qui est détachée dans le dos.
  • L'être de gauche regarde celui qui est en face de Nathalie, et lui dit (toujours par télépathie ?) « calme-la ! ».
  • Nathalie ressent fortement cette phrase. L'être s'approche de Nathalie en deux pas, et elle ne peut plus faire un geste. Nathalie a l'impression que la pièce tourne.
  • Nathalie se voit ensuite sur son canapé; il est 3h38 sur son magnétoscope.

Après cette séance, Nathalie et nous mêmes nous sommes posés nombre de questions : Comment peut-on se rappeler autant de détails par une simple régression ? Ne peut-on inventer tout cela en laissant courir son imagination ? Qu'est ce qui garantit que le témoin ne ment pas ?

Si ce type de méthode est réellement efficace, elle devrait nous permettre de découvrir différents éléments qui nous paraissent essentiels. Il peut paraître étrange que des entités « extra-terrestres » (qui peut-être nous observent depuis des lustres) puissent permettre à de simples humains disposant d'une technique connue et fort bien documentée de les connaître et, pourquoi pas, de lutter contre eux, malgré leur relative discrétion et les efforts qu'ils semblent mettre en œuvre afin de neutraliser la mémoire de leurs victimes. A moins que nous assistions, en fait, à une comédie dont nous serions tout à la fois les acteurs, les spectateurs, les victimes et les critiques. Comédie mise en place dans un but qui nous dépasse encore et qui pourrait se révéler blessante le jour ou nous découvrirons la vérité.

Avant même la séance du 27 Novembre 1997, nous allions obtenir de Nathalie des renseignements forts intéressants :

  • La présence d'une pièce cachée derrière une vitre sans tain qu'il lui sera possible de voir à la fin de l'incident de la phase « médicale ».
  • La présence d'un « alien » beaucoup plus jeune tenant un plateau sur lequel sont placés la puce et d'autres outils.
  • L'éclairage de la pièce, qui lui fait penser à la lumière du soleil.
  • L'ouverture d'une porte dans le mur, alors qu'il n'y avait rien avant : celle ci s'ouvre comme un cercle lumineux.
  • L' «alien » qui lui a mis la puce a l'air d'être triste d'avoir commis cet acte.

La séance du 27 Novembre 1997 allait nous apporter d'autres renseignements fort intéressants, la technique utilisée étant toujours la même. Cette soirée-là, nous allions obtenir la quasi-totalité de l'incident, d'autres éléments étant obtenus par un autre moyen quelques jours plus tard. Nous savions maintenant que Nathalie avait commencé à subir cet incident après le départ de sa sœur (bien que d'autres indices nous laissent supposer que l'influence aurait pu commencer bien avant).

Voici les éléments obtenus lors de la séance du 27 novembre :

  • «J'ai l'impression que l'on me tient la tête jusqu'à ce que je m'endorme ; ensuite, j'ouvre les yeux et je vois les lumières. »
  • « Je me vois aspirée par une lumière qui ressemble à un cône ou un filet. »
  • « Il n'y a pas de mouvement dans « les étoiles auprès de moi », et elles sont innombrables. Les lumières sont au-dessus de moi et sur ma droite elles sont vertes et belles. Je suis seule dans ce lieu, je me sens bien et calme. Je tourne la tête vers les lumières, il n'y en a plus qu'une, et je vois une croix au milieu du cercle. La lumière qui m'absorbe est comme un aspirateur, je vois mes cheveux en l'air, comme si c'était l'aspiration qui produit cet effet. Je me sens molle, il y a un bruit bizarre dans mes oreilles; cela me gène; c'est un bruit sourd. C'est lumineux, mais cela ne fait pas mal aux yeux. »

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  • « Je suis au dessus du rond... mes cheveux sont redescendus. Je me sens moins flotter. »
  • « J'ai mal aux oreilles ; je suis toute seule ; le rond est en-dessous de moi ; je suis dans le noir. Je regarde autour de moi, je commence à être inquiète : qu'est ce que je fais là ? »
  • « Je suis dans un couloir, je me pose des questions. Je commence à marcher. Il y a un sol sous mes pieds, à partir du moment où le cercle s'est fermé. Je marche normalement, le sol est lisse. »
  • « Le couloir est grand et lisse, je n'en vois pas le bout. »
  • « Je vois un rond dans le mur ; j'y vais, parce qu'il n'y a que là que je puisse aller. »
  • "Ce rond est un tunnel ; tout est rond autour de moi, c'est rigolo, mais on croirait que le sol est souple. »
  • « Mes oreilles vont mieux. Je ralentis le pas, car cela devient étroit ; je vois de la lumière au bout du tunnel. »
  • « Il y a une porte, elle est entr'ouverte, mais ne laisse pas passer beaucoup de lumière. Je vois un personnage qui se tient devant la porte, je ne vois pas bien sa silhouette, mais il est très grand, avec les bras croisés. Il est plus grand que la porte, il n'est pas beau, mais avec l'air qu'il prend, il ne fait pas peur. Il sait que je suis là, mais il fait l'indifférent. »
  • « J'hésite, puis je rentre, je suis obligée d'enjamber pour entrer, je suis mal à l'aise. »
  • « Il y a quatre êtres dans la pièce, ils sont assis sur des chaises ; j'ai l'impression qu'il ne pense pas (Nathalie, à notre demande, nous décrit les êtres). J'ai l'impression qu'il n'y a que ma tête qui vit, je ne sens pas mon corps. Il y a un être qui me prend, et l'on s'en va. Une porte s'ouvre devant moi ; je ne sens rien ; j'ai conscience de moi-même. On marche dans un couloir où il y a des vitres... »
  • « On arrive devant une porte ; il appuie sur un bouton orange ; on dirait des portes d'ascenseur ; cela fait un léger bruit. La pièce est éclairée, il y a un peu de fumée ; le sol ressemble à du verre avec des lumières en dessous ; la pièce est petite et ronde. Il m'a laissée seule dans la pièce, il est devant la porte ; j'ai les cheveux attachés. Il fait froid, cela glace un peu..., je ne comprends pas pourquoi je suis pieds nus ; je ne suis plus habillée ; j'ai la chemise ; je suis dans une salle ronde. Autour de moi, tout est blanc. »

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[*]J'ai encore mal aux oreilles, cela fait comme un bourdonnement à l'intérieur. Je sais que la porte va s'ouvrir, car j'entends du bruit. Le verre, sous mes pieds, est froid. La porte s'ouvre... je descends une marche... je suis dans une autre pièce ; il y a une pente devant moi . Il y a un être sur ma droite. Il m'attend. Il y a une table grise, avec deux ou trois personnes derrière, debout. C'est une table en fer. Les êtres m'attendent... »
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La première séance de la soirée prend fin à ce moment, sur la demande de Nathalie, qui se sent un peu fatiguée et oppressée par tout cela. Nous reprenons après une pause ; il est maintenant 23h22, nous revenons sur un point qui nous paraît important :
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[*]Je vois de la lumière qui sort de la porte, j'avance, j'ouvre la porte, elle est douce et lisse connue une carrosserie de voiture. »
[*]« J'enjambe et je rentre dans une pièce, je regarde à gauche, il s'approche de moi, il me prend par le bras ; on s'en va, il ne dit rien. »
[*]« On se retourne et on part à droite, il y a une porte qui s'ouvre comme un ascenseur, il y a un grand couloir, c'est très long et droit. »
[*]« Je fais tourner mes yeux pour savoir où je suis, il n'y a que des murs. La lumière est très légère, comme un jour qui passe par les volets. »
[*]« On marche, pas trop vite... Il fait des plus grands pas que moi, j'ai du mal à bouger la tête, je vois le carré orange, il n'y a aucun échange, mais lui n'est pas méchant. »
[*]« On s'arrête, il appuie sur le bouton avec sa main gauche, la porte s'ouvre ; il me tient toujours le bras; je rentre parce que je sais que je dois rentrer, je suis déshabillée. »
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A ce moment de la régression nous stoppons Nathalie, afin de faire un retour et de comprendre comment et pourquoi elle est déshabillée.
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[*]« Je suis habillée, la porte s'ouvre, il n'y a pas de lumières. Je rentre toute seule, je fais deux pas (elle a toujours ses chaussure, et la porte est fermée derrière elle) ; je ne sens rien. Si, je sens qu'il y a quelqu'un avec moi dans la pièce, mais il fait trop noir, j'ai un peu peur, je regarde autour de moi (elle essaie de voir !) ; il y a comme un bruit, quelqu'un s'approche, c'est devant, sur ma droite, on me tend la chemise, c'est une femme, je vois sa tête : cheveux blancs, un peu plus grande que moi, peau blanche yeux noirs.»
([i]« On ne sait pas si la pièce est éclairée à cet instant ou si cela correspond à une suggestion, Nathalie ayant pu être victime d'une certaine forme de comédie[/i].)
[*]« Elle m'aide à me déshabiller, elle défait ma veste, elle met mes habits sur son bras. Il y a quatre doigts à ses mains. Cela va vite à me déshabiller, elle est habillée en blanc, une robe avec des boutons, pas de couture, il y a un rectangle sur le haut de sa poitrine à gauche : il est gris, il n'y a apparemment pas de signe à l'intérieur. »
([i]Nous avons tenté de confondre Nathalie plusieurs fois lors de ses régressions, et nous avons voulu faire passer ce rectangle pour un carré avec des signes à l'intérieur. Concernant celui-ci, elle a toujours dit la même chose et il nous fut impossible de l'entraîner vers une fausse piste.[/i])
[*]"Elle m'aide à mettre la chemise, et à l'attacher derrière, mes bras sont tendus parce qu'il faut enfiler la chemise. »
[*]"Elle appuie sur un bouton, celui du milieu (il y a trois boutons !), la porte s'ouvre, c'est où il y a la pièce, je commence à m'inquiéter, je regarde partout. »
[*]"Je vois de la lumière et un peu de fumée, cela ne sent rien, je vois mes pieds, une porte s'ouvre, la femme est dans l'autre pièce, derrière moi..., je rentre dans la salle. »
[*]"Elle est fortement éclairée, elle est froide. Je descends vers la salle, car je suis un peu surélevée. »
[*]"Un homme surgit de ma droite ; il est brusque, il m'attrape par le bras. »
[*]"Dans la pièce il y a trois hommes. Ils sont derrière la table, ils m'attendent. L'homme me traîne, je sais qu'ils vont m'allonger sur la table, je glisse, j'essaie de retourner en arrière... »
[*]"Il y a une femme (une terrestre, apparemment !), elle est occupée, elle se dépêche ; moi, je ne veux pas qu'il me traîne. Il y a une goutte à goutte... »
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Nous avons là un scénario assez étrange, qui mêle des êtres gentils et d'autres beaucoup moins diplomates. Nous verrons dans la suite du récit de Nathalie que d'autres êtres ont les mêmes caractères, ce qui produit une sensation de malaise, tant au niveau de notre « victime » qu'au niveau des « kidnappeurs », comme si tout cela était en fin de compte dirigé par un tiers que nous n'avons pu encore déterminer.

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(Quelques mois après cette séance j'ai pu lire Contacts Supraterrestres, de Jean Sider, dont je conseille la lecture : il est assez troublant de remarquer quelle idée il se fait de l'origine du phénomène OVNI).

Ce sentiment de malaise va d'ailleurs se trouver confirmé avec l'évolution des séances et par l'apparition d'autres événements au cours des mois suivants. Evolution qui aura pour effet de prolonger le phénomène chez des anis de Nathalie et chez des personnes en relation avec l'étude de son cas.

« Elle jette des papiers au sol , elle est en blouse (elle a l'air de se dépêcher, comme une personne qui a beaucoup de travail, cela nous fait penser que Nathalie n'est pas la seule présente en ce lieu et pas la seule à être « invitée » à s'allonger sur cette table. Cela tendrait à confirmer la thèse des enlèvements multiples que l'on peut découvrir à travers différentes lectures ; de plus, nous avons connaissance de trois autres cas survenus à Fontenay-Trésigny et dans les alentours). »
« Ils me soulèvent, me tiennent les bras et les jambes ; je n'arrête pas de bouger, j'ai peur, je n'arrive pas à crier, j'ai très peur, celui qui me tient le bras droit est énervé pas les autres. ».
« Je les regarde, elle s’approche, il me tient le bras (le premier être qui est venu la saisir à la porte), il me fait trop mal, j'ai trop peur, j'ai mal au ventre... »
« Elle m'attrape le menton, j'ai chaud, j'ai peur, je vois une piqûre, cela l'énerve car je bouge... »
« Il me serre fort le poignet, cela fait mal (le premier être), j'ai envie de vomir, j'ai mal à l'estomac, j'ai mal dans mes genoux, je ne les sens plus. J'ai mal au cœur, j'ai froid dans les jambes, mon corps devient dur, j'ai froid, j'ai des fourmis dans les jambes, j'ai mal aux genoux, aux oreilles, j'entends des bruits de ferrailles. »
« Je ne me débats plus, elle ne me tient plus, et eux non plus, je ne sais pas si cela fait longtemps que je suis sur cette table. Elle est froide, cette table, je suis gelée... (long silence), j'ai mal à la poitrine, cela m'étouffe. Cela circule dans mes jambes, je ne sais pas quoi, cela fait chaud, cela monte dans les cuisses, j'ai mal aux bras, dans la nuque, je suis fatiguée... »
« J'ai trop chaud, j'ai la tête qui tourne, j'ai le bras engourdi (le droit), j'ai chaud à l'intérieur de moi. Mon corps est dur. On me met un truc, j'ai mal, c'est trop serré (apparemment elle est tenue par des liens ou sangles), j'ai trop mal aux oreilles, j'ai mal au cou... comme une crampe. »
Les sensations de vide et la durée de ce que nous assimilons à une anesthésie paraissent être très longues. Ce laps de temps fait que Nathalie, malgré plusieurs tentatives, ne se souvient de rien durant cette phase. Il est d'ailleurs étonnant que ceux que nous assimilons à des aliens n'aient pas la possibilité d'occulter totalement la phase de l'enlèvement. A moins, bien sûr, que, comme le propose Jean Sider, tout ceci ne soit qu'une manipulation dont nous serions les « pigeons ».

  • « Il y a une lumière au-dessus de moi. »
  • « Il tient une pince, je ne sais pas si c'est du coton, ils font quelque chose à l'intérieur de mon nez (accélération de la respiration de Nathalie avec sensation de peur), il le met dans une serviette, il nettoie mes oreilles, je suis énervée, j'en ai marre ! »
  • « Maintenant, cela me fait encore plus mal, j'ai mal aux poumons, cela m'étouffe, il a un chariot près de lui, il ouvre une boîte (cela y ressemble !), je vois des serviettes blanches en papier... »
  • « Il gratte encore dans l'oreille, je ne sais pas ce qu'il met dans la boîte (pas de bruit) cela ressemble à un plastique, il passe un espèce de coton sur mes yeux. J'ai mal à la tête, à la gorge , il regarde dans mes yeux, il se recule, je sens qu'il part, j'ai mal dans toute la nuque. »
  • « Je suis réveillée, mais j'ai les yeux fermés, elle est là, je la sens... »
  • « J'ouvre les yeux, je le vois... (l'être qui lors du premier « rêve » lui enfonce quelque chose dans la nuque), les autres, je m'en fous, j'ai la nuque qui est lourde, la tête aussi... »
  • « Je suis assise, il fait le tour de la table, il me demande si ça va, il s'inquiète pour moi (je ne sais pas pourquoi). Je suis assise sur la table (nous arrivons là dans la phase du rêve qui permit de lancer tout ce travail de recherche), je suis très fatiguée, je les vois, lui et les autres. Il me nettoie le cou, cela sent une drôle d'odeur (que Nathalie n'a pu définir), j'ai une sensation de froid, j'arrive à mieux respirer, j'ai mal à la tête, cela sent trop fort. C'est bientôt fini, il me l'a dit, parce que j'en ai marre. Il touche mon cou, il tâte mon cou, il le frotte, je vois la pince, il s'approche, je commence à m'agiter. »
  • « Je veux rentrer chez moi, j'ai la jambe engourdie, j'en ai marre. Je regarde autour de moi, je le vois bien, il me regarde, je suis en colère après lui. Pourtant, il est gentil avec moi, il aurait pu m'aider... »
  • « La porte s'ouvre, de la fumée, on vient me chercher. La personne qui vient est gentille, il y a quelqu'un avec elle, qui appuie sur le bouton, elle me tend la main, j'essaie de descendre de la table, elle est haute, j'ai du mal à descendre. Elle m'appelle, j'ai mal dans le bas du ventre, comme des crampes, je suis en face d'elle. La lumière s'est allumée dans la salle. »
  • « Je vois le « chef », il me regarde méchamment, ce n'est pas la première fois que je le vois. La lumière est sur lui, c'est vert, il n'a pas l'air content, il me regarde et je ne peux pas bouger, cela m'énerve, il regarde l'autre aussi. » (celui que Nathalie dit être son ami).
  • « Je regarde le chef droit dans les yeux. Il ne me fait pas peur. La femme terrestre lui parle à l'oreille, il se recule, il parle avec quelqu'un, la femme terrestre n'arrête pas de ricaner, elle a un regard de petite peste. »
  • « La jeune fille m'appelle, elle veut que l'on parte, je fais une dizaine de pas vers elle, il n'y a personne pour m'aider. Je suis triste, je suis en bas de la pente, je sens les doigts de la jeune fille et j'ai du mal à monter, je me tiens à la rambarde. Elle me tient le bout des mains. Elle est fine, même maigre, avec de long cheveux. Je suis sur la deuxième marche, j'ai envie qu'il vienne, j'ai envie de pleurer (elle parle ici de son sentiment par rapport à « son ami »), la jeune fille m'attire, la deuxième femme me sourit, je suis devant la porte, mais j'hésite à rentrer, je suis triste, je pense à lui parce qu'il est triste, il m'appelle, il ne veut pas que je parte, je ne peux pas rester, il ne peut pas venir. »
  • « La jeune fille me tient par la main, je rentre, elle appuie sur le bouton (celui du milieu), je me sens mieux, il fait toujours froid dans la pièce, elle m'aide à me retourner, et l'on s'en va. Elle me défait le bracelet en plastique (nous ne connaissons pas son utilité, encore aujourd'hui). Elles ont de longs cils, elles sont jeunes, timides, et clignotent des yeux (terme employé par Nathalie), elles baissent la tête, me déshabillent, je ressens une sensation agréable, je vais bien. On est bien avec elles, je tends les bras, je suis habillée, elles s'en vont derrière moi. Les portes s'ouvrent, je suis contente, lorsque je sors, il est à côté de moi, je suis pressée, il y a une lumière sous la porte, elle s'ouvre, je rentre dans une pièce, il y a trois hommes debout, ils baissent la tête, je fais pareil... »

Nous arrêtons la séance à 01h51 : elle a duré 2 h et 29 minutes. Nous souhaitons faire une synthèse de la situation et voir les différents points du témoignage de Nathalie. Nous l'interrogeons sur son passé. Nous apprenons que depuis l'âge de quatorze ans, elle a des dons de médiumnité, et qu'elle se rappelle avoir eu, très jeune, des saignements du nez (plus exactement, c'est sa mère qui nous apportera ce renseignement).

Quelques jours plus tard, nous reprenons l'investigation par une régression qui débute à l'instant ou nous avons cessé la précédente :

  • « Je suis dans le couloir, à ma droite se trouve un homme (un ET) on traverse le couloir, il fait sombre, sol sombre mais qui brille, aucune porte sur le côté, juste en face de moi, la porte s'ouvre toute seule, il y a un carré qui s'allume en rouge quand elle s'ouvre. »
  • « Il me laisse passer la première, les trois hommes sont tous en blanc, avec des chaussures du genre orthopédique, sans lacets ni fermeture éclair. Ils se ressemblent tous, ils sont identiques à ceux qui ont des cheveux sur les joues. Quand j'arrive au centre de la pièce ronde, je monte sur un espace, un rond qui sort du sol, je me sens en apesanteur. Le truc s'ouvre, je descends, il y a comme un bruit sourd dans cette lumière, je me sens émerveillée» (elle est de nouveau dans le cône lumineux qu'elle compare toujours à un genre de filet), « Je vois le rond qui se referme mais je n'entends presque rien. J'ai une sensation de vitesse, c'est long, je vois un truc blanc, c'est le plafond de ma salle à manger, je suis de nouveau dans mon corps. » (Apparemment Nathalie aurait fait une sortie hors de son corps, phénomène que nous ne connaissons pas actuellement car aucun des enquêteurs n'a de connaissances particulière dans ce domaine. Si des lecteurs peuvent nous renseigner, c'est avec plaisir que nous recevrons leurs lumières).
  • « Je vois le gars qui me tient la tête, au moment ou je rentre dans mon corps, il repart vers le vaisseau par le même chemin. » (c'est à dire par le plafond ! Cette faculté est extraordinaire, car pour traverser le plafond de Nathalie et se retrouver dehors, il faut traverser deux autres appartements !).

Depuis cette séance, Nathalie a déménagé, mais le phénomène a continué à se manifester, voir même à s'intensifier, sans pour autant se montrer agressif envers Nathalie. Différents témoins ont pu assister à des manifestations qui, après éliminations de diverses hypothèses, apparaissent très étranges et même incompréhensibles. M. Y, l'autre témoin du tout premier incident (celui du 5 juin 1997) subit lui même, depuis la mi-février 98, des manifestations qui perturbent le cours de son existence. Nathalie vient de subir (courant mars 98) des examens dentaires et ORL qui ont révélé une anomalie (déformation interne de l'une des cavités nasales, invisible de l'extérieur). Le médecin auquel Nathalie à demandé l'origine de cette anomalie lui a répondu qu'elle avait dû être opérée. Or Nathalie (nous en avons eu confirmation par ses parents) n'a jamais subi d'opération du nez ! Elle se pose maintenant bien des questions à ce sujet... Nous avons pour notre part la conviction que cette affaire nous entraîne vers un schéma très complexe, où il s'avère nécessaire de prendre contact avec des spécialistes qualifiés. Les études sur les cas d'enlèvements effectuées aux USA nous apportent des convictions supplémentaires sur la réalité des évènements. Pour notre part, nous sommes portés à croire que Nathalie pense avoir réellement vécu cette expérience. Elle n'éprouve aucun trouble dépressif, elle paraît normale, cohérente, et comme dirait Leo Sprinkle, son expérience n'est en aucune façon le fruit d'une psychopathologie grave.

Ce qui est extraordinaire, c'est que dans bien des pays, mais pas en France, les ufologues sont très présents, tant sur le terrain qu'auprès des témoins. Ils ont compris que la recherche ufologique nécessite une structure appropriée, et qu'il est souhaitable de partager les informations, tout en respectant la tranquillité des témoins et leur anonymat lorsqu'ils en expriment le souhait.

Nous devons réagir face à cette situation qui risque vite de nous dépasser, voire même d'éliminer tous ceux qui n'auront pas su se préparer. Le tout est de savoir de quelle manière ! Je profite donc de cette occasion pour lancer un appel auprès des lecteurs afin de mettre sur pied une organisation qui puisse faire face à la situation. Voici quelques critères qui pourront permettre à ceux qui le souhaitent de déterminer si le témoin auquel ils ont affaire rentre, ou non, dans la catégorie des « enlevés » :

  • La mention de missing time (de durée très variable : elle va de 15 minutes à plusieurs heures).
  • La mention de rêves étranges, où entrent en scène des êtres différents de nous.
  • La mention de changement de personnalité ou l'apparition de certains dons.
  • La mention de divers symptômes physiques, tels que saignements du nez, douleurs ressenties dans certaines parties du corps (oreilles, nez...).
  • La mention de souvenir-écran, le témoin se rappelant avoir réellement observé une scène incompréhensible.
  • La mention de paralysie, ou de mise sous contrôle de la future victime.

Si nous désirons être pris au sérieux par les différents acteurs qui pourront analyser nos « travaux » dans le futur, il est nécessaire de mettre sur pied un protocole de travail qui une fois établi sera valable dans n'importe quelle région de France, un travail qui, je l'admets, peut paraître lourd à mettre en place. Concernant les enlèvements je viens de tenter une approche assez différente de toutes celles que nous avons pu utiliser jusqu'à maintenant, je me suis posé la question suivante : Si les victimes d'enlèvements le sont depuis de nombreuses années, ne serait-il pas possible de se jouer du phénomène tout comme il a l'air de se jouer de nous ? Peut-on d'une manière ou d'une autre prendre les rennes, et contrôler les différentes phases auxquelles nous assistons sans parvenir à contrôler quoi que ce soit ? Personnellement je me refuse à admettre qu'il soit impossible de réagir.

Encart: Dans l'entourage de Nathalie : confirmations ou contagion ?

Il est toujours délicat de se faire une opinion sur la confiance à accorder à un témoignage tel que celui de Nathalie. Notons pourtant que, sans compter les témoins des observations de juin 1997, au moins sept personnes, parmi les proches de la jeune femme, affirment avoir vécu d'étranges «expériences personnelles », que nous nous bornerons à rapporter ici, parce qu'elles peuvent apporter un éclairage sur le contexte, et sans prétendre les interpréter :

1. Une jeune femme de 32 ans (que nous appellerons Corine), collègue de travail et amie de Nathalie, regardait la télévision, chez elle, un soir de la fin 1997. Son fils, âgé de 7 ans, dormait dans la pièce voisine.

Elle se sentit soudain comme paralysée sur son canapé, et aperçut au dehors une forme de pointe de flèche, de couleur rouge, puis les têtes de deux êtres ayant comme des « cornes ». Elle eut la vague sensation que ces personnages s'emparaient de sa personne, et perdit, semble-t-il, connaissance.

Lorsqu'elle reprit conscience, deux ou trois heures plus tard, elle éprouvait une sensation de douleur dans le bas ventre. Début mai, cet épisode n'était plus, pour elle, qu'un vague mauvais souvenir.

2. Plus surprenant encore - et plus suspect, sans doute - est le témoignage de son fils, dont nous ne saurions dire s'il faut y voir un exemple de « faux souvenir », ou s'il est préférable de l'expliquer par l'imagination (souvent débordante) des jeunes enfants.

Il n'était âgé que de 4 ans et demi, en 1995, lorsqu'une nuit, tandis qu'il dormait chez ses grands-parents maternels, il sentit une présence dans la pièce, et vit deux personnages de grande taille, dont il donne une description riche en détails. L'un d'eux tenta, selon l'enfant, de s'emparer de lui « avec un truc qu'il tenait au bout de son bras », une sorte de crochet. Il avait cinq doigts à la main droite, et quatre à gauche. Ses cheveux étaient de différentes couleurs : bleus derrière, blancs sur le dessus (l'enquêteur note que l'enfant n'a pas varié dans cette description, en racontant l'histoire à plusieurs mois d'intervalle). Il avait comme des diodes lumineuses vertes sur les côtés de la tête, deux bandes rouges formant comme une mentonnière, et sur la poitrine un médaillon représentant, en relief, un animal.

Ce personnage et son semblable n'ayant pas réussi à attraper l'enfant (!), ils s'enfuirent dans le couloir « en sautant sur la pointe des pieds ». Les suivant du regard, le bambin remarqua (semble-t-il !) que lorsqu'ils posèrent leurs pieds normalement sur le sol, ils disparurent. Il entendit alors un bruit de clés venant de la porte d'entrée...

Curieusement, l'enfant ne réveilla pas ses grands-parents. On imagine facilement qu'il ait pu affabuler lorsqu'il raconta cette histoire l'an dernier, étant influencé par les récits des adultes manifestement peu soucieux de le laisser dans l'ignorance de leurs propres expériences. Pourtant, il eut, en 1995, des saignements de nez fréquents, et des plaques rouges apparurent sur son corps ; elles entraînèrent une série de consultations chez un dermatologue, et la maman conserve un dossier médical à ce sujet.

3. Un soir de l'automne dernier, « Béatrice », une autre collègue de travail de Nathalie, dormait, lorsqu'elle eut la sensation que quelqu'un, derrière elle, l'attrapait par les épaules. La porte d'une armoire s'ouvrit, et un être s'approcha, assez semblable à celui que décrit « Corine ». Se tournant, elle « vit » qu'un grand chien lui tenait l'épaule dans sa gueule. Elle se mit à prier, et l'être disparut, « comme s'il avait été tiré en arrière par un élastique attaché dans son dos ». Le chien disparut aussi. L'incident (qu'on imagine inspiré par le récit de Corinne) semblait, en mai, ne pas avoir eu de suite...

4. Le propre frère de Corine, âgé aujourd'hui de 34 ans, se souvient de ce qu'il vécut à l'âge de 16 ans (en 1980), alors qu'il dormait dans la chambre où son jeune neveu affirme avoir vécu son aventure de 1995. Il parle d'un personnage de grande taille, vêtu de noir et coiffé d'un chapeau. Après s'être senti immobilisé, il aurait tenté de poursuivre cet être dans un couloir, et l'aurait vu passer à travers la porte.

Lorsqu'on lui demande s'il est sûr qu'il ne s'agit pas d'un banal cauchemar, il répond : « Honnêtement, je n'en sais rien... ».

5. Nous avons rapporté dans LDLN 346, p.23, l'observation que fit en juillet dernier, dans les Deux Sèvres, le père de Nathalie. Un soir de l'automne ou du début de l'hiver dernier, il constata la présence de phénomènes lumineux apparemment inexplicables, dans la chambre de sa fille. Il posa un matériau opaque sur les vitres, pour tenter d'éliminer ce phénomène, sans succès, jusqu'au jour où ces manifestations cessèrent d'elles-mêmes.

6. Une troisième collègue de travail de Nathalie (que nous appellerons Vanessa) ne croyait guère à toutes ces histoires. Un soir, elle se trouvait chez Nathalie, qui lui dit soudain : « N'aie pas peur ! ils sont de nouveau là... ». Se retournant, Vanessa vit une boule de lumière qui, venant de l'extérieur, traversa un carreau et pénétra dans la pièce, longea le mur, puis disparut instantanément.

7. Le compagnon de Nathalie eut un soir une sensation étrange, comme s'il se trouvait paralysé et « comme si on voulait le faire sortir de son corps ».

Suites au témoignage

Publié dans la revue Lumières dans la Nuit, n° 351, mars 1999

Toujours dans notre numéro 349, l'histoire de Nathalie semblait plus folle encore que celle d'Haravilliers. Là aussi, il y a du neuf. Voici une mise au point que Johnny Destouches et Jean-Louis Lagneau nous ont adressée fin novembre :

« Notre association, le Geipis, a à ce jour pris connaissance de cinq cas d'abductions sur la région parisienne. Nos contacts avec d'autres associations ou d'autres sources nous laissent entendre qu'il existe de nombreux « abductés » en France. Dernièrement, nous avons pris contact avec un thérapeute, afin qu'il puisse étudier le cas de Nathalie. Il a obtenu de bons résultats, qui nous laissent espérer d'autres révélations sur son « aventure ». Mais le plus intéressant a été d'apprendre qu'il connaissait d'autres cas, pas aussi « puissants » que celui de Nathalie, mais présentant quelques similitudes.

Nous écrivions dans le n° 349 que Nathalie, après son déménagement, a vu le phénomène suivre sa trace et continuer son action dans son nouveau logement. Ce même phénomène s'est manifesté également sur son lieu de vacances, une première fois en montagne (au ski), et une seconde fois au bord de la grande bleue, cet été. Les implications ont même été plus importantes puisque, courant septembre 98, le thérapeute (que nous appellerons Max), a vu, en compagnie de sa femme, dans leur maison, un phénomène étrange qu'il décrit comme une sphère lumineuse, qui passa à travers un velux et sembla écarter le rideau. Ce phénomène traversa la chambre, pour ensuite prendre le couloir et pénétrer dans la chambre des enfants.

L'un des enfants, parlant de la sphère lumineuse, a dit : « Papa, la lumière m'a réveillé ». La sphère a ensuite disparu. Max nous a fait la remarque suivante : «Il est étrange que mon enfant se soit réveillée ; elle a un sommeil profond, et d'habitude, rien ne la réveille. Je me rappelle bien la scène, car ma femme et moi étions en train de lire lorsque cela se produisit. Il était environ minuit. Jamais encore je n'avais - et nous n'avions - assisté à une chose pareille ; ce que c'était, je ne peux le dire; en tout cas, il est certain que ce n'était pas le fruit de notre imagination. »

Mais faisons un retour en arrière, et voyons ce que nous savons de nouveau sur le cas de Nathalie; ces dernières informations étant obtenues par Max :

- Nathalie subit ce genre d'expérience depuis l'âge de quatre ans.
- Il se confirme qu'elle est la seule, parmi les enfants de la famille, à subir ce genre de phénomène.
- Les interventions dont Nathalie est victime ne sont pas toujours agréables pour elle.
- Nathalie a de bonnes relations avec un certain nombre d'« E.T. » à bord de ce qu'elle appelle « le vaisseau », mais il existe aussi de fortes antipathies envers d'autres « E.T. », comme un conflit perpétuel.
- Elle nous rapporte avoir observé un rassemblement d'innombrables vaisseaux autour du « sien ».
- Elle est maintenant sûre de ne pas avoir été la seule « abductée » à bord du vaisseau, car elle a pu observer d'autres « tables d'opérations ».
- Elle a remarqué qu'il n'y avait pas une race unique à bord du vaisseau, et qu'elle ne savait pas qui le dirigeait. Elle a également noté la présence d'êtres d'apparence bien humaine et libres de leurs mouvements.

A ne pas douter, l'affaire Nathalie va continuer à se développer, et nous serons toujours présents afin de la soutenir pendant ces événements. Vers quoi allons-nous, et pourquoi tant de ressemblance avec d'autres cas ? Je ne peux aujourd'hui y répondre, mais j'insiste sur le fait que pour moi il ne s'agit pas d'une psychopathologie grave, ni d'ailleurs d'aucune autre forme de psychose. Rien ne peut encore expliquer cette expérience, nous cherchons à déterminer un début de réponse, mais plus nous essayons de la découvrir, plus elle nous fuit.

Source: https://home.nordnet.fr/~phuleux/nathalie.htm (lien plus valide)

sysop - 13 février 2024 à 15:02

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